mercredi 11 juin 2008

Nous voilà campeurs !

Le camping et moi, longtemps nous avons été de purs étrangers l'un pour l'autre. À dire vrai, moi la petite banlieusarde, les mouches noires et la forêt ça ne me disait rien. L'indifférence totale.

Voilà tu pas que devenue abitibienne, le bois m'est rentré dedans comme une mouche noire dans un pare-brise dans le parc de la Vérendrye. Nous nous sommes donc récemment "grayé" d'une tente-roulotte, quelques bébelles d'usages et nous voilà prêts pour l'aventure. Qui l'eu cru ?

C'est donc après une séries de petits contre-temps insignifiants que nous avons enfin mis le cap vers le Témiscamingue en ce beau vendredi du 6 juin.



Sur le gros nerfs, on est parti la roulotte aux fesses, en priant pour que ça tienne. Tellement obsédés par la tente-roulotte qu'on en a oublié de fermer les putains de fenêtres de salon pourtant très visibles sur la photo ci-haut. Bra-vo ! La madame du camping a donc fait irruption dans notre palace roulant en soirée pour nous dire qu'une personne tentait de nous rejoindre concernant une histoire de fenêtres ouverte et d'orage violent. Ben re-bravo !

Bref, après 2 heures de route dont un arrêt à la station-service pour de l'essence et beaucoup de tricot pour s'enligner aux pompes, un second arrêt chez le vendeur de véhicules récréatifs pour un boyau alimentaire communément appelé "hose blanche" et un dernier arrêt interminable à l'épicerie de Ville Marie, nous voilà prêt à monter le campement.



La suite ? Rien à dire sinon que j'ai vraiment décroché de ma routine. En fait, j'ai fait toutes les mêmes tâches qu'à la maison mais en plein air. Quel bonheur ! Jugez-en par vous-même.










Comme toute bonne chose a une fin, Maxence nous a tous ramené à la maison le dimanche après-midi... mouahhh !